Dans les pas de David Livingstone

Comme Livingstone l'a fait 160 ans avant nous et dans de toutes autres conditions, en quittant la Namibie, nous suivons la rive zambienne du Zambèze. Ce fleuve, le plus important d'Afrique australe, serpente au milieu d'une végétation tropicale. Même si, au cœur de la journée, la chaleur est importante, personne ne se baigne ici : le courant est important et les crocodiles et les hippopotames bien présents. Le fleuve nous emmène jusqu'à Livingstone, ville frontière avec le Zimbabwe. La ville doit son nom au célèbre explorateur, l'un des rares européens dont l'Afrique chérit encore la mémoire pour son approche respectueuse des peuples et son combat contre l'esclavage (pour en savoir plus, consulter le carnet des enfants).

 
Après une nuit à Livingstone, nous prenons la direction des chutes Victoria, toute proches. En mai, les eaux du Zambèze sont au plus haut, ce qui ne permet pas l'accès à Livingstone Island, l'île, juste en amont des chutes, depuis laquelle David Livingstone découvrit pour la première fois l'incroyable spectacle des cataractes. Au niveau des chutes, le Zambèze, alors large de plus d'1,5 km, s'engouffre dans une faille dont la seule issue pour ses eaux, est un étroit canyon. La force des eaux qui s'écrasent 108 mètres plus bas provoque un épais nuage de gouttes qui s'élève au dessus des chutes et visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Tout cela, dans un bruit assourdissant et pour la plus grande joie des petits et des grands qui seront, tout au long du chemin, copieusement arrosés ! Côté Zambien, il est possible de descendre jusqu'aux berges du canyon par voir s'évacuer les 3000 m3 d'eau qui s'écoulent chaque seconde dans un tourbillon impressionnant et sous le pont datant de 1905 d'où quelques têtes brûlées sautent aujourd'hui à l'élastique. 
 
Trempés, nous rejoindront le Tin Can Truck, prêts à remettre le couvert le lendemain, côté Zimbabweien d'où le spectacle est tout aussi humide et tout aussi époustouflant ! 

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