Une étroite bande de Namibie

Après un arrêt au stand un peu plus long que prévu notamment suite à une erreur de commande de plaquettes de freins, nous prenons la route vers ce qui sera notre point le plus septentrional en Afrique : la bande de Caprivi et ensuite, les chutes Victoria.

La bande de Caprivi est cette étroite bande de terre conquise par la Namibie du temps où elle était encore germanique pour permettre son accès au Zambèze, 4ème plus grand fleuve d’Afrique et premier fleuve d’Afrique australe.

Contrairement au reste de la Namibe, nous retrouvons là des espaces très verts, très boisés et beaucoup plus humides. Il faut dire que ce territoire est bordé au nord par le zambèze, au sud par la chobe river et l’Okavango. Nous n’y croisons que peu de véhicule mais énormément de gens qui marchent et d’animaux qui pâturent sur le bord des routes ou, les traversent au grès de leurs envies … Nous n’y croiserons que peu de ville mais énormément de petits villages composés d’une dizaine de huttes où le temps semble s’être arrêté de nombreuse décennies auparavant.

Nous parcourrons toute la bande de Caprivi majoritairement occupée par leparc Bwabwata où, dans sa partie ouest (Mahango), nous admirerons la faune locale avec, comme clou du spectacle, une quinzaine d’éléphants jouant à qui sera le plus fort autour d’un trou d’eau. L’un d’entre eux voudra même se mesurer au Tin Can mais, prudemment, nous ne répondrons pas à ses provocations et nous éloignerons gentiment.

C’est dans cette région que nous occuperons un camping plutôt insolite où les propriétaires des lieux ne manquent pas d’humour. Les enfants s’y baigneront dans l’Okavango, séparés des crocodiles et des hippopotames par une simple cage en acier et Nathan y prendra même un bain de star (photos privées) ! Chaque toilette et douche y présente une touche originale qui à elle seule vaut le détour…

Nous quitterons, non sans regret, la Namibie par l’extrémité est de la bande de Caprivi et mettrons 2 heures à passer la frontière avec la Zambie, non sans nous être fait déplumer au passage par les autorités zambiennes (plus de 120€ de visas et taxes, du jamais vu !). De plus, pour simplifier le tout, une partie est payable en dollars US et l’autre en Kwacha, la devise locale.


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