Du rêve... et de la réalité

Après avoir longé la côte du rio de la plata, nous avons franchi la Punta Del Este et rejoint la côte atlantique de l’Uruguay. Nous allons la remonter jusqu’à Punta Del Diablo. Pour le moment, nous avons une météo plutôt clémente et nous profitons des plages et des paysages. A Punta Ballena, nous sommes allés visiter la Casa Pueblo : grande bâtisse aux formes étranges et d’un blanc surprenant. La Casa Pueblo a été réalisée par un artiste urugayen du nom de Carlos Paez Vilaro. Nous avons tous les 4 apprécié la visite du musée qui s’y trouve et qui permet de découvrir l’univers très éclectique de cet artiste : peinture colorée, inspirée de ses séjours en Afrqiue, sculputures étranges, collages, etc.

Après la calme Punta Ballena, la ville de Punta Del Este ressemble plutôt à Benidorm. Seule curiosité de cet endroit, une main géante semblant sortir du sable. 

Pour passer la nuit, nous nous sommes aventurés sur la plage de San Antonio (La Perrera). Magnifique endroit, battu par le vent, au bord de l’océan. La plage et les dunes s’y déroulent à perte de vue. L’endroit est tellement beau que nous décidons d’y bivouaquer. Pour placer le camion bien droit, nous le manœuvrons et là, catastrophe, nous nous embourbons, second réservoir posé dans le sable, roues arrières complètement enfoncées, impossible de bouger… Heureusement, nous avons des pelles et des plaques de désensablement avec nous ! Deux heures plus tard, nous en sommes sortis et pouvons dormir tranquillement.

Dimanche 13 juillet, direction Cabo Polonio, étrange village de Hippie, uniquement accessible par camions spéciaux ! Le village en lui-même vaut le détour pour son côté coloré, et ses habitations faites de bric et de broc. Mais ce qui vaut vraiment la peine d’aller à Cabo Polonio, ce sont les colonies de lions de mer. Nous en avons vu des centaines ! Tout d’abord de loin, ce qui nous émerveillait déjà, et ensuite, plus nous avancions le long de la plage, de plus en plus et de plus en plus près ! Jamais nous n’avions pu observer de tels animaux, dans leur milieu naturel d’aussi  près !! Nous quittons Cabo Polonio les yeux étincelants et la tête remplie des images de ces animaux placides et à l’air paresseux.

Malheureusement, nous ne garderons pas la tête très longtemps avec les lions de mer car, 10 minutes après avoir rejoint le Tin Can et repris la route, nous avons cassé le boulon d’une des suspensions du camion … Damien revêt alors son costume de Super Mécano et démonte la suspension pour que nous puissions continuer. Nous devrons, dans les prochains jours, essayer de trouver un garage où réparer la pièce cassée… Donc, jusqu’ici, tout va bien ;-)


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